Bonjour,
Juste une remarque: faisons attention avec les "nouveaux" sigles des moteurs essence (VTI, VVTI, TSI, ....) parce que la question ESSENTIELLE pour une adaptation possible au GPL c'est : de
quoi parle-t-on ?En effet, seuls les moteurs à INJECTION DIRECTE D'ESSENCE dans le cylindre posent un problème particulier à une adaptation GPL, en particulier à cause du "nez" d'injecteur essence qui a besoin de la vaporisation de l'essence pour être refroidi. Si un injecteur GPL est rapporté à côté de celui d'essence, ce dernier, en n'injectant plus d'essence, va "cuire" et se dégrader assez vite. Par ailleurs, tarauder une culasse entre la bougie, les 4 soupapes et l'injecteur essence (tout ça pour 1 cylindre !) bof, bof,
Une possibilité: REMPLACER l'injecteur essence mono-carburant par un injecteur mixte bi-carburant essence/GPL, et alors l'injection liquide de GPL devient très intéressante. Dans tous les cas de figure, l'injecteur "crache" toujours l'un des 2 carburants.
Si le moteur est à injection INDIRECTE d'essence, sauf fragilité des sièges+soupapes, le montage GPL est possible, plus ou moins facilement certes, mais possible en gazeux comme en liquide. Bien sûr, le moteur peut avoir des déphaseurs du diagramme de distribution, des levées variables des soupapes, etc... mais la différence fondamentale c'est bien l'injection INDIRECTE d'essence (juste en amont des soupapes d'admission)
Un dernier mot: l'injection directe d'essence n'est pas la panacée, parce que plus coûteuse, plus exigeante pour la bougie d'allumage, et surtout génère des NOx (mélange plus pauvre) et des particules (enrichissement sélectif autour de la bougie)

Il faut un catalyseur en plus !!! Au fait, NOx et particules, ça ne vous rappelle rien ?
Bonne route