Analyse audio ici:
http://www.franceinter.fr/emission-pare ... touchables

Autre analyse écrite ici:
http://www.legrandsoir.info/les-intouch ... #reactions

Il est clair que ce film est 100% dans la lignée du "politiquement correct".

Une histoire dégoulinante de bonnes intentions, des tonnes de niaiseries, une promotion sans limite de la société de consommation et du pouvoir de l'argent, une éloge du multiculturalisme, .... bref un film bien dans le style de la soupe télévisuelle actuelle.

J'étais allé le voir, et ce que j'en retiens c'est qu'on s'était bien marré et pas le temps de s'ennuyer, c'est vanne sur vanne, toutes bien senties. Le reste, rien à battre, nous y sommes allés en quête d'humour décomplexé, comme on irait voir à une époque "Bienvenue chez les Ch'tits", et nous avons passé un très bon moment. Après il y a des gens qui n'ont pas une once d'humour sur eux, et qui peuvent ne pas apprécier, se contentant de faire leur branlette intellectuelle sur qui sont les sponsors du film par exemple, je respecte, chacun son leitmotiv.

C'est vrai que d'autres peuvent se branler en V6 Pininfarina... Je respecte.

je suis allé le voir samedi 31 ,je vais très rarement au ciné, et bien j'ai apprécié , bien rigolé ,
nous avons passés un bon moment en famille , ce film est repassé 6 fois dans la même commune à coté de Nantes...
après les critiques (en bien ou en mal ) du film , les réactions des médias TV ,radio , m'importent peu.

l'idée est bonne quand même , et vu la conjoncture, si les gens peuvent durant 1h30 oublier leurs soucis,,,
c'est gagné et c'est ce qui s'est passé...

Alors là j'assume totalement et je le revendique ! (sans être sponsorisé par Pininfarina )

Pour en revenir au vif du sujet, ça me rappelle l'époque où Coluche se faisait de bons amis parmi les racistes, car ces imbéciles au lieu de mal prendre les vannes de l'humoriste qui les visaient, prenaient tout au 1er degré en croyant que Coluche faisait réellement du racisme primaire... Rechercher une morale quelle qu'elle soit dans Les Intouchables, c'est passer à côté du seul but du film : nous faire rire du début à la fin de la séance. Et pour cela, tous les moyens ont été bons, comme faire des infractions au code de la route en Maserati, se foutre de la gueule des flics, se foutre de la gueule d'un paraplégique ("pas de bras, pas de chocolat"), etc. Tout cela étant à regarder comme un prétexte aux rires, rien à voir avec la réalité (le film ne transmet pas de message invitant à faire un doigt aux flics ou au personnel urgentiste).
S'il fallait prendre cela au sérieux, ce serait comme de dire que ma copine qui a vu le film risquerait de : 1) Vouloir acheter une Maserati (je suis sûr qu'elle est incapable de dire la marque après avoir vu le film, elle s'en fout royalement), 2) Vouloir peindre des tableaux pourris et essayer de les revendre 20000 € comme Omar Sy dans le film, 3) Vanner les enfants poly-handicapés qu'elle a sa charge en tant qu'infirmière, etc.
Les 17 millions de personnes qui sont allés voir ce film y sont allés seulement pour rire devant une comédie, pari réussi ! Et accessoirement quelques moments d'émotion, sans arrière-pensée sur le statut social des personnages qui sont avant tout des humains, pas des comptes en banque, mais condition express de Philippe Pozzo di Borgo : il ne voulait pas que le film basé sur son histoire soit axé sur la pitié et la compassion, et de ce côté là c'est réussi également : aucune mièvrerie dans ce film. Perso si j'ai envie de chialer, je peux le faire tous les jours en écoutant les histoires tristes des enfants poly-handicapés dont s'occupent ma femme, je n'attendais pas de ce film qu'il m'apprenne la vie, plutôt qu'il me libère de la dure réalité pendant 2 heures, ou du moins me permette de la voir différemment quelques instants.

Seul défaut du film à mon goût : je devinais à l'avance chacune des blagues à venir (par exemple, le coup des tableaux, c'était évident qu'Omar allait vouloir peindre et vendre "ses œuvres") et je me faisais engueuler par ma copine avec mes commentaires prémonitoires... mais même quelques peu "attendues", les vannes étaient excellentes (se succédant à grand rythme) tout comme le jeu des acteurs principaux non moins excellent pour traiter un sujet difficile Sachant que je n'étais jusque là pas un fan inconditionnel de l'humour d'Omar Sy ("SAV des émissions" de qualité très inégale par exemple), ce film était spécialement taillé pour lui et son charisme !

Pas de bras, pas de br..... en Pininfarina

Pas besoin de bras, car c'est bien connu : "un V6, qu'est-ce que ça suce !"

Ah, ça y est, je comprend enfin l'origine de l'expression "pipe d'admission" ...

Auto-dérision : quelle équipe de bras cassés nous faisons (si j'ose dire !)

comment tu sais que j ai une fracture du coude toi

Bravo Franck,tu as parfaitement résumé le but de ce film.C'est dommage que les gens soient obligés de faire une thérapie de groupe après chaque film français qui ne veut que détendre l'esprit ( il y a eu les même dérives après "bienvenue chez les cht"is et "rien à déclarer.) alors que n'importe quel film soporifique de Aldomovar ou Woody Alen qui battent de record de non entrée sont encensés par la critique bien pensante du show bizz .
Il n'y a qu'a voir les branlages de mouche avec des gants de boxe autour des film qui sont primés aux césars et qui n'arrivent pas à faire plus de 100.000 entrées (et encore les moins pires) mais qui ont reçus la bénédiction de tous les biens pensants que comporte cette admirable profession qu'est le monde du cinéma et qui se trouve complétement déconnecté de la réalité et des souhaits des téléspectateurs.
Dans ce monde triste et déprimant il est quand même bon de voir que des films comme "intouchable" ou "bienvenue chez les cht'is" constituent un remède contre la morosité.

De plus, essayer de se br... avec les bras cassés, le résultat, c'est : intouchable...

Je suis venu, j'ai vu, et j'ai beaucoup apprécié ce que je considère comme l'un des plus beaux films de la dernière décennie.
Mais bon, moi, je me contente de regarder le film, je cherche pas les tenants et les aboutissants, ou un quelconque message politico-social, quand je vais au cinéma.
C'est ce qui me permet d'aller voir un "rambo" sans avoir envie de tuer tout le monde à la sortie, un film politique sans tomber dans la parano du complot mondial, un film sentimental sans croire qu'après la scéance toutes les filles seront amoureuses de moi.
Non, je vais au cinéma uniquement pour passer un bon moment, la prise de tête, c'est avant et après
Et le film Intouchables m'a fait passer une merveilleuse soirée