Bonsoir,

En ce moment même, mercredi 25 novembre 20h35, sur France 3 à la télévision française : "Vu du ciel" sur le thème "la fin du pétrole" !

A regarder... et à commenter sur le forum

Bonne soirée !
Franck

Bin en fait je regardais le foot j'avais pas allumé la téloche pour cause de... hum... enfin bref hein

on nous emmùùrde avec des ecotaxe (malus , etc ... des fois pour 1gr de co2 de plus ) et a coter de cela , la pluspar des americain roule avec des caisses qui consomme 20L de sp95 et polue un max et on ne leurs dit rien ....
sans compter une ville comme las vegas ou il y a autant de lumiere que pour tout le continent affricain !

Je n'ai vu qu'une partie de l'émission. Faut pas etre en regardant cette émission, sinon c'est suicide assuré.

J'ai trouvé que cette émission était pas mal, elle synthétisait beaucoup de sujets qui ont évoqués dans la passé mais qui étaient passés inaperçus.

Dommage que je n'ai pas voir la fin, j'étais sur la route pour rentrer du boulot à partir de 22h.

C'est vrai que c'était déprimant comme émission Tout comme il serait déprimant de regarder une émission sur la guerre... pas facile de sortir de notre cocon d'occidental

Par contre ils ont parlé de la production possible - à grande échelle - de "pétrole" à partir d'huile d'algues (donc ce n'est plus du carburant fossile) et cette bio-technologie pourrait être au point d'ici deux ans seulement... trop beau pour être vrai ! J'en avais entendu parlé il y a deux ans déjà, ces algues dégagent de l'oxygène et absorbent le CO2, donc très bon bilan également pour le CO2.

Repris sur http://forum.doctissimo.fr/viepratique/ ... 024_10.htm :

Les algues unicellulaires

L'espoir placé dans la production de biodiesel à partir de cultures d'algues unicellulaires renaît (Nature 447, n°7144, 30 mai 2007, pages 520–521). D'après un comité d'experts, le rendement d'une culture d'algues dépasserait 90 000 litres de biodiesel par hectare et par an, alors que le soja n'en produit que 450 litres, le colza 1 200 litres et le palmier à huile 6 000 litres. Contrairement à ces plantes, les algues n'ont pas besoin de sol et conviennent à des régions désertiques, bien ensoleillées, ce qui éviterait la déforestation. Leur culture permettrait aussi d'absorber énormement de CO2. Et surtout, elle n'entrerait pas en concurrence avec les cultures alimentaires.

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Les algues : un rendement exceptionnel
Les algues présentent l'intérêt immense de présenter à la fois un rendement exceptionnel en temps (il est possible d'effectuer une récolte complète en quelques jours), et en masse (certaines espèces ont une masse de graisse de plus de 50 %).

Les avantages d'une telle approche sont évidents :

- Ces rendements exceptionnels rendent réalistes la fabrication de biocarburant à grande échelle sur une surface "raisonnable". Certains estiment qu'il suffirait d'une surface de 4 millions d'hectares pour couvrir la consommation de pétrole des USA.

- Ces cultures n'empiètent pas sur la production agricole traditionnelle et ne limitent pas la production de nourriture. A vrai dire, c'est plutôt le contraire : certaines espèces d'algues sont très nourrissantes avec un contenu exceptionnel en protéines, en vitamines et en oligo-éléments, et pourraient donc très bien nous nourrir dans le futur.

- Les algues ont bien évidemment besoin de nourriture et pourraient donc très bien se nourir de déchets organiques et limiter ainsi la pollution actuelle.

- La production d'algues peut être à la fois conduite industriellement lorsque l'environnement est favorable, ou au contraire de façon plus locale lorsque le besoin s'en fait sentir.

- Enfin, les algues sont faciles à cultiver et se prêtent facilement à la culture automatisée (bioréacteurs, etc). Dans la pratique, cela signifie que cette culture offre un meilleur rendement énergétique, même en mettant de côté les propriétés déjà exceptionnelles des algues.

Biocarburants 2G : les micro-algues gagnent la course
25/09/2008
Une étude d'Alcimed revient sur le potentiel et l'avenir de deux sources de biocarburants durables nouvelle génération, le bois et les algues. Verdict : les biocarburants à base d'algues seront bien plus tôt sur le marché.
La messe est dite. Pour espérer voir des biocarburants de deuxième génération commercialisés à des prix compétitifs, il faudra attendre 15 à 20 ans pour la filière lignocellulosique, contre 3 à 6 ans seulement pour la filière des algues. C'est le constat d'une étude privée commandée à Alcimed, société de conseil et d'aide à la décision appliquée aux sciences de la vie et la chimie, qui est allée interrogée une trentaine d'acteurs-clé des biocarburants de deuxième génération.

Bref, les constructeurs auto français auraient-ils raison de persister dans la voie du diesel lorsque leur technologie pourrait servir utilement à un bio-carburant de 2e génération réellement écologique à partir de micro-algues ? Je n'ose pas encore y croire tellement ce serait beau Mais tant que le baril de pétrole fossile restera à prix raisonnable, y'aura pas grand monde pour changer la donne...

Le problème c'est que l'on vous montre des agrocarburants de seconde génération qui ne seront prêts industriellement que dans 10 ans, pour permettre de vendre un maximum d'agrocarburants de première génération subventionnés à fond (un comble pour une énergie) ...

Tout cela est lassant de rouerie exploitant la bêtise humaine.