Number 6 a écrit:
Tu affirmes beaucoup de choses mais tu ne donnes aucune référence, ni texte de loi ni jurisprudence.
Tout je j'écris je l'étaye. Quand je ne peux pas appuyer mes écrits je m'abstiens. C'est pourquoi j'ai cité la jurisprudence du TI de MULHOUSE du 20 octobre 1998, le juge y rappelle que le fait pour le vendeur de ne pas fournir le certificat d'un contrôle technique obligatoire est un motif d'annulation de la vente. Cette jurisprudence me paraissait suffisante, le code la route étant lui aussi très clair (Article R323-1 et suivants) puisque il y est bien précisé que le vendeur DOIT soumettre son véhicule à une visite technique; il en va de même avec l' arrêté du 21/04/93 qui précise que c'est à l'occasion de tout changement de propriétaire qu'une épreuve DOIT être réalisée si elle a plus de 5 ans; à l'occasion cela signifie donc le vendeur doit être en mesure de fournir le document au moment du transfert de propriété.
Number 6 a écrit:
Car le seul recours quand on achète un véhicule d'occasion à un particulier concerne les vices cachés, et si un défaut à été clairement signalé à l'acheteur, je ne vois pas comment on peut parler de vice caché.
Le seul recours ? Première nouvelle: il y a d'autres recours en plus des vices cachés: manquement à une obligation de conformité, manquement à une obligation de fourniture. C'était ce cas que je citais.
Ainsi le kilométrage erroné ou le numéro de série falsifié caractérisent un manquement à l'obligation de délivrer une chose conforme aux spécifications convenues par les parties dans le cadre de la vente d'un véhicule d'occasion, et non un vice caché (N° 02-12.497. - C.A. Bordeaux, 11 décembre 2000). Voir également articles 1604 et 1147 du Code civil. En supplément:
ne donne pas de base légale à sa décision la cour d'appel qui, pour rejeter une demande en résolution d'une vente de véhicule, retient que l'acquéreur a fondé exclusivement son action sur l'article 1641 du Code civil et que les conditions d'application de ce texte ne sont pas réunies, sans rechercher si la demande ne pouvait prospérer sur le fondement d'un manquement du vendeur à son obligation de délivrance qu'elle avait retenu par ailleurs (N° 02-12.072. - C.A. Versailles, 22 septembre 2000).
La fait de décrire les vices apparents dans le contrat de vente ne dispense pas de l'obligation de contrôle technique.
Number 6 a écrit:
D'ailleurs en ce qui concerne la vente d'un véhicule sans réépreuve, j'avais posé la question sur un forum automobile, quelqu'un m'avait envoyé un MP en me disant qu'il avait lui-même attaqué un vendeur en justice pour ce motif et avait été débouté (avec tous les frais que ça implique bien sûr), ça n'a pas été reconnu comme vice caché. Hélas je lui avais demandé la référence de son affaire et il ne m'avait jamais répondu...
L'absence d'un contrôle obligatoire, ici une ré-épreuve, n'est en aucun cas un vive caché, c'est comme je l'ai dit plus haut un
manquement à une une obligation de fourniture. Je suis curieux de rencontrer l'avocat de ce requérant afin de lui apprendre son métier...Quoi qu'avec ses honoraires très mérités il doit être en voyage aux Baléares. Moi je ne suis pas avocat, je me contenterai d'aller à la pêche.
Number 6 a écrit:
Hibou66, es-tu juriste ?
Ce n'est pas la bonne question. La bonne c'est: Hibou66, es-tu du côté obscur de la farce ?